Page 58 - Rapport d'activité 2021
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RELATIONS INTERNATIONALES ET EUROPÉENNES
L’IRD vise à se positionner comme un référent scientifique pour ses partenaires nationaux, européens et internationaux.
ACTIONS AUPRÈS DES PARTENAIRES ET BAILLEURS INTERNATIONAUX
L’IRD, au travers de son département relations interna- tionales et européennes et en lien avec les départements scientifiques, travaille auprès des bailleurs bilatéraux ; comme l’AFD ou l’Initiative 5 % du Fonds mondial, des agences comme l’ONU et des fondations.
En 2021, la santé est restée sur le devant de la scène de l’agenda international du développement. L’IRD a continué à promouvoir, auprès de tous les acteurs du développement, le rôle crucial de la recherche en santé pour répondre non seulement aux défis de la Covid-19, mais également à toutes les autres cibles santé des ODD. L’IRD a mis en avant la nécessité d’adopter une approche décloisonnée, intégrée, systémique et interdisciplinaire de la santé, associant sciences biomédicales et sciences humaines et sociales, intégrant à la fois santé humaine, santé animale et santé environnementale ou approche One Health, à travers notamment de grands rendez-vous tels que le nouveau sommet Afrique-France d’octobre 2021 ou le World Heath Summit d’octobre 2021.
La biodiversité était aussi au cœur de l’agenda international du développement et l’année a été marquée par des rendez-vous incontournables comme le Congrès mondial de la Nature à Marseille. Priorité de l’Institut en matière de recherche et de formation, ainsi que de diplomatie scientifique, cette thématique a été très présente dans les actions et supports de communication de l’IRD.
https://lemag.ird.fr/fr/biodiversite-entre-fragilite-et-durabilite
L’enjeu pour l’IRD était de rappeler la spécificité de ses approches en matière d’excellence de la recherche sur le thème de la biodiversité et d’asseoir son rôle majeur en termes de diplomatie scientifique sur cet agenda prioritaire et ce, à quelques mois de la COP15 Biodiversité.
L’IRD a poursuivi sa mobilisation sur les thématiques transversales de l’agriculture durable et de la sécurité alimentaire, dans une approche pluridisciplinaire et intersectorielle de l’agroécologie à One Health en passant
notamment par la biodiversité, le climat, l’eau, les sols et les systèmes alimentaires. Les grands rendez-vous de l’année qui ont permis des avancées pour faire bouger les lignes furent le One Planet Summit (janvier 2021), le Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires (septembre 2021), les Montpellier Global Days qui ont précédé le nouveau sommet Afrique-France (octobre 2021) et la Conférence Intensification Durable (novembre 2021).
En 2021, l’IRD a maintenu son engagement fort dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris et des ODD, en particulier de l’ODD13 sur la lutte contre les changements climatiques et de l’ODD6 sur la gestion durable des ressources en eau. Alors que la crise sanitaire a mis en évidence la nécessité pour les acteurs du développement d’adopter une approche intégrée, systémique et transdisciplinaire des questions environnementales et climatiques, elle a également accru la volonté de rapprochement des trois conventions de Rio (climat, biodiversité, désertification) – dont l’IRD est observateur. Six ans après l’adoption de l’Accord de Paris et à mi-chemin de la mise en œuvre de l’Agenda 2030, l’IRD a continué à promouvoir une approche coordonnée de l’action climatique internationale, de la préservation de la biodiversité et de la lutte contre la désertification.
En contribuant aux grands débats internationaux sur le changement climatique au travers, notamment, de sa mobilisation sur les travaux du GIEC et dans le cadre de la COP26, l’IRD a œuvré à une meilleure prise en compte de l’état des connaissances scientifiques existantes sur la question du réchauffement climatique et de ses liens avec les ODD - compréhension du changement climatique (observation des changements environnementaux et des grands cycles) et de ses impacts sur les écosystèmes (océans, forêts, etc.) et sur l’homme (ressources en eau, agriculture, pêche, santé ; etc.) ; production de scénarios de projection ; co-construction à l’échelle des territoires de solutions d’adaptation et d’atténuation (pratiques agroforestières et agroécologiques, protection des littoraux et des océans, etc.).






















































































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