Page 24 - Rapport d'activité 2021

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LE RÉSEAU DES REPRÉSENTANTS ET CORRESPONDANTS DE L’IRD
En 2021, le réseau IRD compte 38 postes à l’étranger et dans les outre-mer. Ce réseau de 26 représentants et 12 chercheurs correspondants coordonne l’activité scientifique, porte les messages clés de l’IRD pour la diplomatie scientifique française et accompagne les partenariats dans plus d’une soixantaine de pays, en prenant en compte les besoins et les grands enjeux locaux, mais aussi régionaux. Au sein de ce réseau, l’IRD promeut l’égalité professionnelle et en 2021 le réseau a accueilli deux femmes sur les trois nouvelles recrues, portant ainsi le nombre de représentantes à huit dont deux dirigent les deux représentations les plus importantes de l’IRD (Sénégal et Nouvelle-Calédonie).
L’IRD poursuit une politique de mutualisation de son réseau à l’étranger et dans les outre-mer et rapproche ses dispositifs de recherche des principaux partenaires français afin de favoriser l’ancrage des établissements de recherche partenaires et des universités sur les enjeux de développement. En 2021, six représentations sont mutualisées : en Tunisie (Cirad), Afrique du Sud (CNRS et Cirad), Madagascar (MNHN), Chili (MNHN), Martinique (Cirad) et Colombie (Cirad).
Fin 2021, la concertation avec le Cirad, qui a vu son dispositif à l’étranger évoluer, a conduit l’IRD à confier le suivi de l’activité en Colombie à la représentation de l’IRD en Équateur en coordination avec la Direction régionale du Cirad basée à Bogota.
Les comités de pilotage IRD-MNHN et IRD-CNRS ont acté la poursuite de la mutualisation pour, respectivement, la représentation à Madagascar et la représentation en Afrique du Sud. Cette dernière joue un rôle central dans le dialogue entre les deux institutions en termes de stratégie sur le continent africain.
L’IRD, grâce à ses coopérations dans la zone intertropicale et sa présence outre-mer, souhaite entraîner les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche français vers un modèle de partenariat scientifique équitable, co-construit autour de programmes scientifiques visant à relever les grands défis de l’atteinte des objectifs du développement durable. Le Comité de pilotage scientifique et stratégique (CPSS), organisé par le représentant dans chaque pays, est devenu un outil clé du dialogue local entre l’IRD et ses partenaires pour la co-construction d’une stratégie scientifique à l’écoute des enjeux de développement des pays. Ces ateliers réunissent les communautés scientifiques d’institutions partenaires et de l’IRD, ainsi que des représentants des institutions publiques et privées de l’écosystème partenarial du pays. En 2021, malgré les contraintes sanitaires, l’effort a pu être porté sur l’organisation d’ateliers scientifiques sur des thématiques centrales pour le pays ou la sous-région.
L’IRD renforce ses liens avec les ambassades et contribue activement aux outils mis en place pour la coordination entre acteurs du réseau français présents dans les pays. Inscrits dans la récente loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités d’août 2021, la participation de représentants de l’IRD aux Conseils locaux de développement (CLD) permettra également à l’IRD de s’inscrire dans la stratégie de l’équipe France.
L’IRD participe pleinement aux stratégies françaises de développement dans la région Indopacifique, sur le continent africain suite au nouveau sommet Afrique-France ainsi que dans le projet de coalition interuniversitaire en Amérique latine.